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Conseils juridiques pour les victimes de violences domestiques
Si vous êtes victime de violence domestique, il est essentiel de savoir que vous avez des droits et une protection légale pour vous mettre en sécurité. La violence domestique peut se manifester de différentes manières : violence physique, psychologique, économique ou sexuelle. Peu importe la forme que prend cette violence, la loi est de votre côté. Cette page vous fournira des conseils juridiques essentiels pour vous aider à agir, vous protéger et obtenir justice.
1. Comprendre vos droits
En tant que victime de violences domestiques, vous avez le droit de vivre en sécurité, sans peur ni intimidation. La loi reconnaît et protège les personnes confrontées à des situations de violence au sein du couple ou de la famille. Ces droits incluent :
- Le droit à une protection immédiate.
- Le droit à des mesures judiciaires comme des mesures de protection et d'éloignement.
- Le droit d'obtenir une aide juridique et d'être accompagné par un avocat dans vos démarches.
- Le droit à un traitement équitable, respectueux et confidentiel de la part des autorités.
Nos avocats sont à votre disposition pour convenir d'un entretien pour vous informer des dispositifs légaux.
2. Obtenir une mesure de protection
Une des premières mesures légales que vous pouvez demander est une mesure de protection (parfois appelée interdiction d'approche ou mesure de protection d’urgence). Cette décision juridique oblige votre agresseur à garder ses distances et à cesser tout contact avec vous, sous peine de sanctions pénales.
L'ordonnance de protection peut inclure :
- L'obligation pour l'agresseur de quitter le domicile familial.
- L'interdiction de s'approcher de vous, de vos enfants ou de tout autre membre de votre famille.
- L'interdiction de vous contacter par tout moyen (appels, messages, réseaux sociaux, etc.).
Pour obtenir une mesure de protection, vous devez généralement vous adresser à un tribunal ou à la police. Il est utile de fournir des preuves de la violence (témoignages, photos, certificats médicaux, etc.) pour renforcer votre demande. Nos avocats spécialisés peuvent vous aider à préparer ces documents et à comprendre les procédures à suivre.
3. Déposer une plainte pénale
Si vous avez été victime de violences physiques, psychologiques ou sexuelles, vous avez le droit de porter plainte contre votre agresseur. En déposant une plainte pénale, vous engagez des poursuites judiciaires qui peuvent mener à la condamnation de l’auteur des violences. Ce processus peut inclure :
- Une enquête menée par les forces de l’ordre.
- La collecte de preuves et de témoignages.
- Un procès devant un tribunal pénal.
- Une condamnation de l’agresseur pouvant inclure des peines de prison, des amendes, ou d’autres sanctions légales.
Si vous craignez des représailles de la part de votre agresseur après avoir déposé plainte, informez-en immédiatement la police. Des mesures de protection peuvent être prises pour garantir votre sécurité tout au long de la procédure.
4. Bénéficiez d'une aide juridique gratuite
Naviguer dans le système judiciaire peut être complexe et intimidant. En tant que victime de violence domestique, vous avez souvent droit à une aide juridique gratuite ou à un soutien d'un avocat spécialisé.
Cet accompagnement vous permet de mieux comprendre vos options, de préparer vos démarches et de vous assurer que vos droits sont respectés tout au long de la procédure.
Contactez un service d'aide juridique ou une association spécialisée en violence domestique pour vous orienter vers un avocat compétent. Ces professionnels peuvent vous aider à préparer votre dossier, à obtenir des ordonnances de protection et à vous représenter lors des audiences judiciaires.
5. Droits en matière de logement et de garde d’enfants
Si vous vivez avec votre agresseur, il est possible que vous ayez besoin de quitter votre domicile pour garantir votre sécurité et celle de vos enfants. La loi vous permet de demander le droit de rester dans le logement familial ou d’obtenir un logement temporaire, surtout si vous avez la garde des enfants.
Dans les situations de violence domestique, le tribunal peut également statuer sur la garde des enfants en fonction de leur bien-être et de leur sécurité. Si l’agresseur est également parent des enfants, la loi prévoit des mesures pour protéger ces derniers, notamment par la limitation ou la suspension du droit de visite de l’agresseur.
En cas de séparation, veillez à demander une audience pour clarifier les droits de garde et de visite. Si vous craignez pour la sécurité de vos enfants, informez-en immédiatement le tribunal et les autorités compétentes.
6. Recours en cas de violence économique
La violence domestique ne se limite pas aux abus physiques ou psychologiques ; elle peut également inclure des formes de violence économique. Cela survient lorsque l'agresseur contrôle vos finances, vous empêche de travailler, ou vous prive de ressources essentielles.
Si vous êtes dans une telle situation, vous pouvez demander des mesures financières au tribunal, comme le versement d’une pension alimentaire ou d’une aide financière temporaire.
Rassemblez tous les documents relatifs à vos finances (relevés bancaires, contrats de travail, etc.) pour démontrer la situation financière et l’emprise économique de l’agresseur. Un avocat peut vous aider à formuler cette demande et à garantir que vos besoins financiers soient pris en compte.
7. Prouver la violence : rassembler des preuves
Les preuves sont cruciales dans toute procédure légale liée à la violence domestique. Pour maximiser vos chances de succès dans une action judiciaire, il est important de documenter la violence que vous subissez. Voici quelques exemples de preuves utiles :
Des photos des blessures ou des dommages matériels.
Des certificats médicaux confirmant les violences physiques ou psychologiques.
Des témoignages de proches, amis ou voisins ayant été témoins de la violence.
Des copies de messages, courriels ou lettres de menaces.
Des rapports de police si vous avez déjà signalé des incidents.
Conservez toutes ces preuves dans un endroit sécurisé et, si possible, faites des copies électroniques ou physiques pour ne pas risquer de les perdre. Si la violence continue, tenez un journal détaillant chaque incident, ce qui peut servir d’élément de preuve dans le cadre d’une action légale.
8. Protéger votre vie privée et vos informations personnelles
Si vous décidez de porter plainte ou de demander une ordonnance de protection, il est essentiel de veiller à votre sécurité physique et numérique ainsi qu'à la confidentialité de vos informations.
Votre agresseur peut tenter de surveiller vos communications ou d’accéder à vos informations personnelles pour vous nuire.
Modifiez régulièrement vos mots de passe, sécurisez vos comptes en ligne et envisagez d'utiliser des moyens de communication sécurisés pour contacter votre avocat ou les autorités. Prenez tous vos documents personnels, notamment passeport et carte d'identité, ainsi que ceux de vos enfants.
Vous pouvez également demander à ce que vos coordonnées personnelles ne soient pas divulguées dans les documents judiciaires.
9. Se faire accompagner tout au long du processus
Il est normal de se sentir dépassé(e) ou effrayé(e) à l'idée d'entamer des démarches juridiques, surtout si votre agresseur exerce encore un contrôle sur vous. Vous n'avez pas à traverser cela seul(e). Il existe des associations, des services de soutien et des avocats spécialisés dans l’accompagnement des victimes de violences domestiques qui peuvent vous guider à chaque étape du processus.
N’hésitez pas à solliciter le soutien d’associations locales ou nationales, qui peuvent vous offrir une aide juridique, psychologique et pratique. Ces organisations peuvent également vous accompagner dans les démarches auprès des tribunaux et vous fournir un avocat.
Nos avocats sont également à disposition pour vous assister dans vos démarches juridiques et vous soutenir dans ce processus difficile.
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Nous sommes là pour vous aider. Contactez-nous pour obtenir des conseils juridiques et un soutien psychologique adaptés à votre situation.
Contact
contact@violencedomestique.ch
Le soutien psychologique et juridique m'a aidé à surmonter des moments difficiles. Merci pour votre écoute et votre compréhension.
Marie
Une écoute attentive et des conseils précieux. Je me sens soutenue dans ma démarche de guérison.
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